Les dérivées (141-143)
141
il est alors
plus aisé de
caracoler/la
valve grande
ouverte/dans
la direction
des plaisirs
l'air manque
plutôt vite/
ce n'est pas
grave car la
vie consomme
142
le manque et
s'alimente à
même le vide
l'étang salé
du fantasme/
lac du songe
creux/besoin
d'être curé/
l'eau y sent
l'oeuf vieux
nidoreux/les
plongeons se
143
font rares &
les parieurs
qui risquent
la chose s'y
jettent avec
les pieds en
avant/encore
leur faudra-
t-il prendre
une douche à
la remontée/
intrépidité/
Libellés : dérivées, Feuilleton, Lucien Suel, poésie à contraintes, Vers arithmogrammatiques
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