Ouste (2/2)
ouste
mange-lange
mangue-langue
mangouste-langouste
or
de l’autre côté de la terre voici qu’on venait à offrir en
matière des pays d’ironie inconnue vous en rêvez
inexorablement
pour y transporter du désir rebelle pour ne rien dire pour vous le
cacher les corps affalés ils sont noyaux rompus de mangues sucées
que
la volonté en morceaux s’évapore cette aura la déridera
l’expulsera à l’envers du commun de sa retraite et ouste les
moines ont suivi hop ouste et celui que l’on réprimande est son
hôte
il
crachait sur les familles de l’autre ville discrètement il pétait
deux maladies couchent la vieillesse la chenille et la moue car telle
est la valeur du vent
L. Suel - 2007
Libellés : Lucien Suel, Poésie
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