Ouste (1/2)
ouste
mange-lange
mangue-langue
mangouste-langouste
les
gros plagistes gominés tremblent aisselles glacées sous les
aiguilles douces qui maintiennent dressées sur les cure-dents les
jeunes mangoustes on ne mesure plus les serpents morts sous la dent
des disques armés
ouste
caltez dingues en arrière langue zut langue mince langue ouste
langue les plagistes se grattent la plante pied nu dans le sable dans
la crotte pied sale dans la bouche mange mange sale ce qui les fait
ramper dans le canal et voilà l’autre bête elle est comme ça 666
sur son tapis d’anguilles son parasol mouillé c’est la mère du
fer
elle
souffrait la mère vision de toc écrite avec elle qui pendait sur
les touches elle ne voulait et ne disait rien elle ne pensait pas je
n’ai pas
ouste
elle semblait sortir de gangue
ouste
elle semblait sortir la langue
ouste
elle semblait mordre sa mangue
contorsions
à venir la brise en elle ce furent ses pieds dans une mare de sable
pour faire saillir les membres couac hardi l’échine pour y faire
du son glapir l’adoration du cheval hop et déployer le
hennissement du poète
L. Suel - 2007
à suivre...
à suivre...
Libellés : Lucien Suel, Poésie
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