C’est le matin que l’on grandit (17)
Sans
plus figurer d'orbite, elle tire sur la nuit une couverture d'étain
clair. Un linceul pour couvrir des traces de crimes et d'outrages,
des aveux déglacés de vins vitreux. Le lin seul pour couvrir les
carcasses de jour sans retour.
Cédric Bernard
Libellés : C'est le matin que l'on grandit, Cédric Bernard, Invité du Silo
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