samedi 9 janvier 2016

C’est le matin que l’on grandit (17)


Sans plus figurer d'orbite, elle tire sur la nuit une couverture d'étain clair. Un linceul pour couvrir des traces de crimes et d'outrages, des aveux déglacés de vins vitreux. Le lin seul pour couvrir les carcasses de jour sans retour.
Cédric Bernard

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posted by Lucien Suel at 07:43