Il pleut ou il fait beau... (3)
Robe de fin lainage gris qui moule hanches sveltes, rondeurs arrogantes,
grands yeux noirs et grands yeux plus orgueilleux que sa poitrine.
Salope je me dis, mais c'est un long baiser velours
que je veux en fermant les yeux, pas très en forme,
« et le cinéma ? » dit-elle. J'ai oublié qu'images bougent depuis
la lettre que j'ai froissée dans ma poche en doublure !
Je ne la retrouve pas en fouille malgré toutes mes mains
qui fouinent en caniveaux jonchés de détritus dans les zones délabrées,
fenêtres sales et façades zébrées d'escaliers de secours en danger
alors qu'à trois enjambées des portiers en galons s'abritent
sous marquises préservant le feutré des salons de réception somptueux, lustres
de cristal sous quoi murmures bruissent des contrats passés avec dictateurs.
« Tu imagines que je vais soulever les épaules avec sourire indulgent ? »
grands yeux noirs et grands yeux plus orgueilleux que sa poitrine.
Salope je me dis, mais c'est un long baiser velours
que je veux en fermant les yeux, pas très en forme,
« et le cinéma ? » dit-elle. J'ai oublié qu'images bougent depuis
la lettre que j'ai froissée dans ma poche en doublure !
Je ne la retrouve pas en fouille malgré toutes mes mains
qui fouinent en caniveaux jonchés de détritus dans les zones délabrées,
fenêtres sales et façades zébrées d'escaliers de secours en danger
alors qu'à trois enjambées des portiers en galons s'abritent
sous marquises préservant le feutré des salons de réception somptueux, lustres
de cristal sous quoi murmures bruissent des contrats passés avec dictateurs.
« Tu imagines que je vais soulever les épaules avec sourire indulgent ? »
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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