Sombre Ducasse (version justifiée) 21
rêvé
pour l'été ouverte au soleil qui
sèche
le sable brun sur les roses des
plages
dans le blanc lumineux cuisses
océanes
pur canaan laiteux les algues
amollies
flottent dans les lagunes tu
verses
dans le couchant sur le sommet
des
dunes ton doigt tendre glisse qui
tend
les corps caverneux et la langue
lape
la peau lèche le pieu dessale la
vie
animale hâbleur de la fortune tel
un
parfum marin a bu dans ce triangle
blond
comme souffle une vague sur ces
fauves
poissons deux mouettes glacées
gravent
nouent leurs noms frissonnant
sous
une étoile envapée déroulée dans
le
bleu dressant mon raide amour avec
le
fil du vent pour ces lèvres rouges
rythmant
très pieusement l'entre-deux
Libellés : Lucien Suel, sombre ducasse, Vers justifiés
2 Comments:
ducasse bien plus intime
cette plage me parle
l'ai-je foulée
merci pour le souvenir
Oui. Intimité. Plage. Peut-être, une entre Berck-Plage et Wimereux... Merci pour la lecture.
Enregistrer un commentaire
<< Home