Le Train de Tarkos 17
Christophe
Tarkos
Le
Train (17)
Je
n'ânonne, je n'ai pas deviné, non, je ne devine pas, j'ai ma
poterne et mon plafonnier, c'est de la bonne manière, il n'y a pas à
en demander plus. Je ne rechigne pas, je garde les plafonnier et
poterne qui m'appartiennent, je garde mes poterne et plafonnier, je
suis le chevalier de sa majesté, j'ai un siège, installé
personnellement, je ne lanterne, je ne lambine, je ne lésine pas, je
ne vais pas lésiner, je ne lésine. Je ne rechigne pas. Je ne vais
ni me perdre ni m'en aller, ni m'alarmer, ni sonner. Je suis prêt.
L'honneur sauf, les cheveux saufs, les yeux saufs, les oreilles, les
couilles sauves, je ne rechignerai jamais, je ne m'affinerai, je suis
prêt.
Le
départ, Départ
Je
ne fais pas l'aumône. Je me suis installé dans la salle. Je ne
demande pas. Je suis bien. Et n'ânonne, et ne mâche et n'encolle.
J'ai entendu ce qu'en son temps son temps en parlait. Je ne
transporte pas de denrées. Je n'ai pas à faire l'aumône, je n'ai
pas de cheval qui chevauche, ni de poulain et pas plus de jument. Je
suis parti en prenant mon bagage et montant.
3 Comments:
Oh! Là, ce n'est plus du doute dont il s'agit. Je crois que le passager est tombé de l'autre côté de la falaise, là où lèchent les pieds, les jambes, le torse, le cou, la tête, les flammes infernales de l'infâme angoisse
Superbe.
Zéo ¦-)
au-delà des mots
Merci à vous deux. Rien à ajouter.
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