Oostduinkerke
Chapelet, un voyage en vers justifiés de Knokke-Le-Zoute à La Panne
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Oostduinkerke
c'est bientôt
la rénovation
une agitation
souterraine à
proximité des
pieds donc je
marche sur la
marge du quai
en évitant le
joint cimenté
l'oscillation
hésitation un
mégot éventré
trempé sur le
sol une trace
blanche c'est
une déjection
d'avion chiée
dans mon azur
pantalonnades
avinées c'est
dimanche soir
derrière leur
rideau tiré à
la luminosité
sanglante des
écrans molard
jaune épanoui
sur le bitume
un enfant qui
traverse tout
en courant et
la capuche du
duffle-coat a
le hoquet des
hommes jouent
aux cartes la
manille boire
des genièvres
regards lents
des livres de
prière moisis
dans un arôme
d'haleine les
diabétiques à
l'extase haut
le coeur haut
les tactiques
habiles je me
doute à peine
myope ne veut
rien voir les
connaissances
du cortex usé
du doigt sucé
intelligences
vitres noires
je n'ai guère
envie tu n'es
pas la partie
excuse-moi je
suis distrait
tu as ramassé
les cartes et
nous reposons
là deux êtres
comblés c'est
comme la main
un frère doit
le faire trou
dans une tête
comme un lion
et la lumière
jaillit créer
la matière du
temps et lire
des romans je
me spécialise
par les pieds
autre bout de
la chaîne les
très doux qui
prennent tout
joie perverse
Oostduinkerke
c'est bientôt
la rénovation
une agitation
souterraine à
proximité des
pieds donc je
marche sur la
marge du quai
en évitant le
joint cimenté
l'oscillation
hésitation un
mégot éventré
trempé sur le
sol une trace
blanche c'est
une déjection
d'avion chiée
dans mon azur
pantalonnades
avinées c'est
dimanche soir
derrière leur
rideau tiré à
la luminosité
sanglante des
écrans molard
jaune épanoui
sur le bitume
un enfant qui
traverse tout
en courant et
la capuche du
duffle-coat a
le hoquet des
hommes jouent
aux cartes la
manille boire
des genièvres
regards lents
des livres de
prière moisis
dans un arôme
d'haleine les
diabétiques à
l'extase haut
le coeur haut
les tactiques
habiles je me
doute à peine
myope ne veut
rien voir les
connaissances
du cortex usé
du doigt sucé
intelligences
vitres noires
je n'ai guère
envie tu n'es
pas la partie
excuse-moi je
suis distrait
tu as ramassé
les cartes et
nous reposons
là deux êtres
comblés c'est
comme la main
un frère doit
le faire trou
dans une tête
comme un lion
et la lumière
jaillit créer
la matière du
temps et lire
des romans je
me spécialise
par les pieds
autre bout de
la chaîne les
très doux qui
prennent tout
joie perverse
Libellés : Chapelet, Feuilleton, Lucien Suel, Vers justifiés
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