vendredi 11 mars 2022

TRANSPORT VISAGE DECOUVERT (épisode 1)

1

GOÛT DE LA CARESSE CARESSE DU SON
SON DE LIMAGE

Le pasteur entre en salle sous les lazzi (« Aux ch...s ! Br...r ! Tr...l ! Va te faire en...r ! »). La digitalisation des humains avance rapide. Beaucoup ont déjà trop mal au dos pour se déplacer, se remuer comme toutes les jolies filles du frontstage qui suent, lèvent les bras et agitent les fesses. Quand on a l’âge des fossiles, c'est la loi de Lynch qui s’applique. Le singe qui ronge n’est pas paresseux pour deux sous. William Lee se retire dans le coeur-château de la villa, là (tra la la) où Thérèse D. vibrait dans le combat contre le contrôle.

I say red.

I hear yellow.

I feel blue.

 

Zéro fatigue. L’universel, c’est un guerrier (you never soldier uni vers sale) dans l’uniforme des germes isolés. Un mec de cinquante ans coincé dans la quarantaine, consigné dans les bas quartiers. Un Rien. L’automne (The Fall) parle à travers le vent et la pluie : « La flamme crépite et s’allonge dans la cour (hof), elle grignote un des petits Français de banlieue, l’ancienne garde défavorisée à problèmes difficiles dans la zone prioritaire discriminatoire et positive. »

Blue smile pouring from a red slipping cheese.

 

L’orage aussi, ça pulsait à gogo pulse pulse a go go « Tout ça ne s’éteindra pas. La vieille gar(d)e se désaffecte. Le combat (Kampf) part en k...e, est dévers comme la chanson du village, alors lâche, arrête, lâche, arrête, tu te comportes conne un vrai Mohamed Dali avec un couvercle d’abattant comme bouclier du désert. »

à suivre...

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posted by Lucien Suel at 07:00