Il pleut ou il fait beau... (7)
En cette soirée d'octobre, le vent doux et humide, frais,
vent froid qui vient de la place et chasse les feuilles
– des rafales, en fait le vent n'est pas doux du tout –
mortes vers un monument blanchi par récent nettoyage et des projecteurs.
Braqué, l'éclairage n'aide pas pour voir net en doublure.
Malgré la douche et le tissu éponge aux boucles inélégantes étirées
j'ai l'odeur de sa peau et rien de froissé
en soie : elle a dû être piétinée, hachée, et un individu
s'en est emparée, type vêtu en complet de coupe médiocre
et de chaussures cirées dans les flaques d'un garage désaffecté.
Sous ampoule électrique recouverte de poussière grasse les types debout là-dedans
inquiètent et à chaque fois caillou pointu crisse, tension palpable croît
ou c'est qu'on marche dans l'eau des flaques
où la moindre houle se soulève dans le silence, un bruit :
c'était quoi ? du métal : ça vibre dans les poutrelles ajourées
jusque derrière les masques froids et impassibles, renfrognures et les ombres,
encoignures et pénombres, tournures mal enluminées en doublure et hures sombres.
Juste derrière, la pluie. Je raccroche le visage amer et triste.
vent froid qui vient de la place et chasse les feuilles
– des rafales, en fait le vent n'est pas doux du tout –
mortes vers un monument blanchi par récent nettoyage et des projecteurs.
Braqué, l'éclairage n'aide pas pour voir net en doublure.
Malgré la douche et le tissu éponge aux boucles inélégantes étirées
j'ai l'odeur de sa peau et rien de froissé
en soie : elle a dû être piétinée, hachée, et un individu
s'en est emparée, type vêtu en complet de coupe médiocre
et de chaussures cirées dans les flaques d'un garage désaffecté.
Sous ampoule électrique recouverte de poussière grasse les types debout là-dedans
inquiètent et à chaque fois caillou pointu crisse, tension palpable croît
ou c'est qu'on marche dans l'eau des flaques
où la moindre houle se soulève dans le silence, un bruit :
c'était quoi ? du métal : ça vibre dans les poutrelles ajourées
jusque derrière les masques froids et impassibles, renfrognures et les ombres,
encoignures et pénombres, tournures mal enluminées en doublure et hures sombres.
Juste derrière, la pluie. Je raccroche le visage amer et triste.
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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