Il pleut ou il fait beau... (5)
Elle s'approche – et en fait elle s'est déjà approchée.
C'est Manacoa sous la pluie avec murs gris qui desquament,
la mine qui devient être humain, sanglant aux mains noircies,
imper de Dublin et toute la sauce qui imprègne mon corps,
pas hyper malléable et un peu poreux comme mon imper onéreux.
Ses lèvres me forcent au baiser profond paupières closes, narines frémissantes,
sa main glisse en échancrure, ma chemise brûle, ça sent cochon.
Salope je me dis, elle se déshabille sans hâte – et vite
je me reprends : c'est long baiser velours que je veux !
pendant qu'avec l'auto-censure on rigole, la censure s'étend
et son grand corps vigoureux possède grâce féminine, comme une mine.
Au charbon ! Pas de salage sur bretelles, épaules rondes, douceur ruisselante
de ses longues cuisses fuselées, tout est parfait en elle Ahmid
(un pote en chance qui a baisé avec elle lui aussi).
Penser à Ahmid me refait penser à la lettre en doublure,
ça ne fait rien, ses seins sont bien gonflés de sève
– à fond – et visage lisse comme ses lèvres rouges, fleur offerte
au soleil de Malibu qui déferle et foudroie sur chairs brûlantes.
C'est Manacoa sous la pluie avec murs gris qui desquament,
la mine qui devient être humain, sanglant aux mains noircies,
imper de Dublin et toute la sauce qui imprègne mon corps,
pas hyper malléable et un peu poreux comme mon imper onéreux.
Ses lèvres me forcent au baiser profond paupières closes, narines frémissantes,
sa main glisse en échancrure, ma chemise brûle, ça sent cochon.
Salope je me dis, elle se déshabille sans hâte – et vite
je me reprends : c'est long baiser velours que je veux !
pendant qu'avec l'auto-censure on rigole, la censure s'étend
et son grand corps vigoureux possède grâce féminine, comme une mine.
Au charbon ! Pas de salage sur bretelles, épaules rondes, douceur ruisselante
de ses longues cuisses fuselées, tout est parfait en elle Ahmid
(un pote en chance qui a baisé avec elle lui aussi).
Penser à Ahmid me refait penser à la lettre en doublure,
ça ne fait rien, ses seins sont bien gonflés de sève
– à fond – et visage lisse comme ses lèvres rouges, fleur offerte
au soleil de Malibu qui déferle et foudroie sur chairs brûlantes.
à suivre...
« Il
pleut ou il fait beau tout le temps au début »,
un feuilleton de St. Batsal, (le pôle qu'elle nie)
ce
texte n'est pas tiré d'un vrai fait divers, de même que toute
ressemblance, y compris en URSS.
Libellés : Feuilleton, Il pleut ou il fait beau, Poésie, St. Batsal
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