Ultime arithmogramme pour Ch'Vavar (7/7)
Portrait d'Ivar Ch'Vavar par Sandrine Lévêque (2001)
ultime arithmogramme pour Ch'Vavar
VII
la mâchoire nous en tombe courbure
cervicale la belle bouchère branle
du chef recueillie et jubilante le
creux poplité les nerfs sévèrement
lacérés Blade Runner lapon finnois
Strindberg Inferno hagard d'Amiens
bol fécal exonération sprat flétan
fumé vodka et La Faim Hamsun Emily
Brontë Les Hauts de Hurlevent P.J.
Harvey Monsieur Ouine le coccyx un
très vieux matou a volé ton hareng
saur le travail de la forme est la
forme du travail est le travail de
la forme d'un post-poème aléatoire
à retrouver égaré l'esprit de dada
ou de la première I.S. les rotules
qui chantonnent synovie qui frémit
vivent les jeunes filles et le roc
du tombeau cloaque bourbeux vérité
ahurie une glotte glapissante béer
la liste des abonnés aux nouvelles
versions de l'harmonium de la mort
ton transistor ça rentre & ça sort
Lucien Suel
La Tiremande, septembre 01
La Tiremande, septembre 01
Libellés : Ivar Ch'Vavar, Lucien Suel, Vers justifiés
5 Comments:
Merci pour l'ensemble des textes. J'les ai imprimes et relies a la ficelle. J'espere que j'me ferai pas choper par l'editeur...
Je me suis rendu compte en publiant ce long poème que la contrainte de la lecture dans l'ordre inverse n'était pas gênante pour ce genre de texte. De fait on peut lire les sept parties dans n'importe quel ordre. Alors la ficelle n'est peut-être pas utile...
En tous cas ami Jean de Ceci et Cela et du Mississippi, merci de ton intérêt.
Extraordinaires textes que ceux de cette ultime (pourquoi ultime ?) jazzerie en vers justifi�s.
M'y suis essay� itou, � la justification versifi�e (voir mon blog) mais je n'oublie pas que tu en es, Lucien Suel, l'inventeur de cette forme formidablement incitatrice, ouverte, moderne.
Amicalement
Patrice Houzeau
Euh ! me rends compte que vaut mieux pas utiliser les accents...
Etrangement bizarre, bizarrement �trange mais c'est pasce que sans doute ne suis-je qu'une poutre en matiere informatique.
Quelques projets en vue, voudrai performer itou - n'ai-je point la gueule affichable en public ? Dommage que je chante comme une vache qu'aurait avalait (sic) une crecelle...
Mais je sais taper sur un piano, maime (resic) qu'il y en a qui se sont plaint !
Amities pour tout ton clan
Patrice Houzeau
Oui Cher Patrice, comme je suis un habitué de ton Blog Littéraire et fan de ta poésie, j'avais vu et lu tes sonnets en vers justifiés. J'avais qualifié cette suite d'"ultime" pour deux raisons : d'abord je pensais cesser d'écrire en vers justifiés, et ensuite parce que j'avais écrit précédemment un autre hommage à Ch'Vavar qui fut publié dans le n° spécial de Plein Chant à lui consacré.
En fin de compte, je me suis remis aux vers justifiés très récemment en écrivant 300 + 50 vers en hommage à Fleury-Joseph Crépin, un disciple de Lesage, natif d'Hénin-Liétard (poème à paraître bientôt dans la nouvelle revue d'Ivar "Kminchmin") et puis un autre très long poème intitulé SK8 et consascré au Skate, hé oui ! Je lirai ce poème le 8 mars à Boulogne-Billancourt dans le cadre de l'exposition de Jean-Pierre Thomas, "Skate Nomade". J'en reparlerai.
Et puis pour performer, Patrice, je te fais confiance.
Amitiés
Lucien
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