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jeudi 8 juillet 2021

Poème express n° 867

 


2 commentaires:

  1. devant un sandwich à religieux

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  2. Anonyme12:24

    (sous-comité, sous-comité comme tu y vas...!) bon enfin il s'agit d'une allégorie - c'est censé se dérouler à la fin du dix-septième siècle en terre lointaine (1692) (les états ne sont pas encore, et encore moins unis) (c'est le bazar : alors le film, lui, est tourné à la fin des années cinquante du siècle dernier - Simone n'a pas encore eu son oscar mais ça va venir (dans deux ans) - pour le moment, il y a quelques similitudes : son mari l'est à la ville (il y a quelques frictions aussi - peu importe); il y a surtout beaucoup bruits de guerre froide (le mur n'est pas encore construit à Berlin, mais ça viendra - dans quatre ans) au scénario, il y a Jean-Paul Sartre (je l'aime beaucoup), adapté de la pièce d'Arthur Miller (lequel a écrit son affaire en référence allégorique au maccarthysme qui empuantit tout le cinéma (et le reste de la culture) aux US dans ces années-là (j'étais encore en barboteuse) c'est Simone qui met du rouge à ses lèvres - il s'agit du couple le plus mythique que la France ait accueilli, produit, et adoré - compagnons de route : le film est coproduit par l'Allemagne de l'est, satellite : on se bat sur tous les fronts - réalisation : Raymond Rouleau (magistrale) - image Claude Renoir : parfaite (Mylène Demongeot dans le rôle de la garce, sorcière, habitée, contrainte (le rôle des sorcières dans notre monde (et leur chasse, par extension) est expliquée dans le livre extraordinaire de Jeanne Favret-Saada "Les mots, la mort, les sorts" (1977, Gallimard) indispensable, et indiscutable réussite) un film qui a des défauts (mais lequel n'en n'a pas ?) mais formidable pour comprendre (et témoigner sur) le monde de ces années-là : Les Sorcières de Salem (Raymond Rouleau, 1957)

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