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jeudi 10 juin 2021

Poème express n° 860


 

2 commentaires:

  1. quand elle referma le regard nu

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  2. Anonyme08:06

    (ce qu'il est bien) (même si ce n'est pas le prénom, même si ça ne figure pas dans le film - juste un peu dans un coin du souvenir) (un film qu'on aimerait par dessus tout, même sans l'avoir revu depuis tant et tant d'années - on ne connaît pas son prénom dans le film, c'est tout en voix off - c'est tout en plan fixe, banc titre image photographique : une merveille) (court métrage, c'est vrai mais science fiction, dans histoire du cinéma dont on a commencé à connaître l'existence à la fin des années cinquante (le truc avait à peine soixante ans, à présent il en compte plus de cent vingt-cinq) il s'agit d'une pure merveille (le générique dit "photo-roman") - il y en a bien d'autres, tu me diras, oui, mais le seul plan animé, c'est quand Evelyn (appelons-là comme ça - en vrai c'est Hélène Chatelain, on l'aime toujours - elle vient de disparaître) ouvre les yeux - magique magnifique intemporel - l'important c'est son regard, tu vois bien et nous autres, là, devant le grand écran, écoutant la voix (c'est Jean Négroni qui parle, il commence par "C'est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance") (et l'un de mes premiers pas sur ce continent (c'est ça, le dossier qu'elle consulte, je suppose) ça a été à Orly (je ne le savais pas, en débutant, que je serai de nouveau sur cette terrasse - vingt-huit minutes de noir et blanc intense - tant qu'on croit à la couleur dans le plan animé...) splendide - La Jetée (Chris Marker, 1962)

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