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jeudi 27 mai 2021

Poème express n° 856

 


2 commentaires:

  1. il est mort dans un sourire

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  2. Anonyme08:15

    (j'ai imaginé la mère de Sami - ça peut être la mère de n'importe quel jeune type qui veut s'engager - on parlait comme ça, pour la guerre d'Espagne, dans les années trente, pour la mondiale et deuxième des années quarante - on parlait comme ça "s'engager", tu vois et je me demande souvent ce qui poussent les jeunes gens à partir en Syrie (on me dit "ils sont embrigadés" on les pousse on les convainc - je me demande souvent...) cette mère, là, son fils qui est parti, qu'elle ne reverra jamais, va-t-elle me raconter qu'il est mort dans un accident de voiture ? (c'est ce que j'ai imaginé, tu vois) Sami, il en était à son bac, il ne se destinait à rien de précis - que sait-on du reste du monde à dix-huit ans ? jte le demande - il envisage peut-être de faire quelque chose dans le design - elle, sa mère, elle bosse en province, elle fait la cuisine quand elle revient, Sami et son père font les courses, ils parlent aussi ensemble - et puis un soir il disparaît - il ne reviendra plus - une ceinture d'explosifs, une voiture bourrée de dynamite, martyr ? quelque chose ? qu'est-ce que je vais faire de ma vie ? - alors cette mère-là, elle me raconterait "un accident de voiture"... J'ai imaginé, en lisant ce poème - tout le reste est vrai (enfin dans le film) (adieu Sami...) Weldi (Mon cher enfant) (Mohamed Ben Attia, 2018) (film tuniso-belge-franco-qatari) (dans le rôle de Sami, Zakaria Ben Ayeb; dans celui de sa mère, Mouna Mejri)

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