Autour de nous, la ville, le port (Trignac)
Les élèves de 3ème
B du Collège Julien Lambot à Trignac (près de Saint-Nazaire) rejoignent
ceux de Cordemais et de La Montagne dans le projet de twittérature en
Loire-Atlantique. Ils ont choisi de travailler sur le thème : "Autour de nous, la ville, le port."
Voici réunis leurs
premiers tweets-poèmes à découvrir sur leur compte Twitter.
La mer est comme le vaste ciel bleu, les sirènes des
bateaux sont mon réveil, la raffinerie de Donges est comme un grand briquet de
flammes.
Ma ville, chantier de toujours, port, usines, forges.
Ma ville, des centaines de personnes y travaillent. Les bateaux y accostent. Ma
ville.
St-Nazaire, ville qui bouge comme une vaste fourmilière
dès la sortie des Chantiers où travaillent des hommes dans un vacarme
assourdissant.
La plage de Saint-Naz, le Cargil de Saint-Naz, les
bruits de chantier de Saint-Naz, les magasins fermés de Saint-Naz. Saint-Naz,
c'est naze.
Pendant la nuit, une structure apparaît au loin. Plus
on avance sur le pont, mieux on la distingue. La nuit passe et nous voyons les
forges.
Bruit de scies, claquements d'outils, travaux pas
finis. Etrange structure élevée dans le ciel, la ville ne vit plus que pour ses
chantiers.
Au loin, des grands rochers noirs qui brisent la
marée, la mer calme, la mer qui nous endort. Au large, on voit la mer se
retirer lentement.
Les collines de la sablière sont comme les vagues de
notre mer regardant dans notre estuaire ; mais la sablière, c'est du sable
non potable.
L'estuaire qui
baigne dans la mer sous le pont de Saint-Nazaire, là où se jette la Brière.
De la fumée qui
envahit notre petit bout de paradis, on ne peut rien y faire c'est notre vie:
la raffinerie.
Forges
abandonnées, blockhaus fermés, écluses ouvertes, l'eau du Brivet rejetée dans
la mer au-dessous du pont de Saint-Nazaire.
La Brière: les
chalands y naviguent, les canards y vivent, les ragondins la détruisent, les
Briérons la chérissent.
Ici aux
Chantiers, tout peut arriver, matin midi et soir travail acharné pour passer
une bonne journée.
Ce matin, au
réveil, tête dans les nuages je l'entends chanter, la corne de brume sous un
ciel gris.
Tous les matins
les crissements au loin, le chant russe des marins. Le soleil se lève face à
l'étendue de merveilles.
Sur cette eau
un peu croupie flotte le bonheur du navigateur, la lenteur du pêcheur, habitant
en dessous de la Mère de la mer.
Saint-Nazaire
se réveille avec les lumières du pont et se couche avec la lumière de la lune.
L'odeur du sel,
le bruit du cristal fin autour d'un verre. Eau de source diluée à la menthe
fraîche: c'est ça le bord de mer !!!
Les chantiers
construisent. La raffinerie fume. Les ouvriers se hâtent au travail. La ville
fuse de petites fourmis travailleuses.
La base
sous-marine, gardien d'un autre âge, veille sur ton sommeil. Sur leur matelas à
eau, les mouettes rêvent-elles du ciel ?
Projet
initié et soutenu par la Maison de la Poésie de Nantes et la Bibliothèque
Départementale de Loire-Atlantique. Les collèges participant sont ceux
de Cordemais, La Montagne, Trignac, Couëron et Ancenis.
Libellés : Poésie, projet 44SUEL, Twitter, twittérature, Vers arithmogrammatiques
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