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jeudi 20 mai 2021

Poème express n° 854


 

2 commentaires:

  1. l'oeil épouvantable spécial dégoût

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  2. Anonyme09:08

    (ce n'est pas la typhoïde, mais ça revient à peu près au même) il y a des films formidables qui vous plongent dans un état d'hébétude et d'horreur : on a l'impression qu'ils nous feraient gober n'importe quoi, on est là, on regarde on avance dans l'intrigue, c'est implacable et ça avance - on aimerait bien pouvoir dire à Johnny (et je crois que Cathy tente de le lui dire - magnifique dans ce rôle , comme dans celui de Kelly dans The Naked Kiss, 1964)(Constance Towers, assez sublime) on aimerait pouvoir lui dire "mais arrête, tu fonces dans le mur tu risques ta peau et ton âme malheureux !" - mais non, rien n'y fait, la pellicule continue à pousser la croix de Malte, la lumière continue d'éclairer les images qui continuent, vingt quatre fois par seconde, de défiler et sur l'écran Johnny perd tout - la scène de la cantine, je ne sais plus mais il y a celle du couloir, ce couloir infini ("la rue") (deux ou trois bouts de borniol, trois images et quelques miroirs et l'affaire est faite) duquel Johnny veut s'enfuir, mais l'orage gronde les éclairs tonnent la lumière le brûle, l'eau qui fond sur lui le couvre et l'enfouit - il n'a que rêvé ou alors est-ce réalité ? - oh Johnny, pourquoi cette avidité pour un scoop ? pourquoi cette recherche d'un meurtrier, serait-il infirmier aurait-il tué un fou et serait-il noir en plus, pourquoi cette morale au service d'une éthique du journalisme ? Oh Johnny... (Peter Breck dans le rôle) Shock Corridor (réalisation, scénario, production et images Sam Fuller (à l'image aussi Stanley Cortez) 1963) (noir et blanc, pure merveille)

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