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jeudi 29 avril 2021

Poème express n° 848


 

2 commentaires:

  1. une vie à l'air

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  2. Anonyme08:47

    (je suis content c'est le film d'une femme) (mais je suis aussi un peu écœuré aujourd'hui,du fait que le pays où je vis a une conduite honteuse envers des réfugiés qui ont demandé l'asile politoque (et l'ont obtenu) mais qui sont foutus dehors, outre Alpes, où on les jettera en prison) (je suis pour la liberté, merde !) (on va dire c'est pas le lieu : c'est vrai, je ferme la parenthèse) (avec mes excuses) ils sont deux, une femme blonde, cheveux courts (attachés) (l'auteure du film dit "elle ressemblait aux femmes peintes par Piero della Francesca" qu'est-ce qu'on peut faire ? on est bien obligé de souscrire) un homme brun massif et doux - ils vont se séparer, croit-elle- ils ne s'aiment plus comme avant (ça me fait penser à cette chanson de Daniel Lavoie, mais je m'égare) ça se passe à Sète du côté de la pointe courte - les pêcheurs s'appellent des pointus de ce fait - ils pêchent, il y a des histoires, il y a surtout une camera libre (comme l'air comme la brise) un cinéma qui change - le cinéma est une affaire d'homme, tu sais (c'est aussi pourquoi, parfois, on en mesure l'horreur, on pense aux frères Weinstein par exemple, tu vois le plan) - c'était en 1955, c'était le renouveau, la nouvelle vague enflait - et voilà cette Agnès-là (elle a vingt six ans...) qui montre un chemin magnifique et libre - on y revient tu vois - quelle belle histoire, même ils s'aiment - non, c'est simple, c'est juste et c'est beau - au bord de l'eau, le vent, dans les cheveux courts attachés mais libres de Sylvia Montfort, sur la nuque de Philippe Noiret - l'été, le soleil - il fait beau sur la pointe courte (Agnès Varda, 1955)(au montage Alains Resnais et Henri Colpi, quand même) (une merveille, un premier film et des auspices formidables...)

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