lundi 14 décembre 2020

Poème express n° 810

posted by Lucien Suel at 07:33

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

(en fait c'est réellement une ordure - en ces temps assez troublés d'exactions policières (signalés par touitte #allo beauvau - filmées par de nombreux héros (l'agression (terroriste, il me semble) de Michel Zecler dernièrement) - (il est bon de rappeler que le P/E* en règle général restera daté) le film dépeint les moeurs de l'un d'entre eux - un flic, dans le genre ACAB - d'autant que l'artiste qui interprète le rôle nous a quitté il y a peu (on l'aimait bien - dans Le Mépris (JLG 1963), dans Habemus papam (Nani Moretti, 2011), dans Mauvais Sang (Léos Carax, 1986) et tant d'autres magnifiques - un peu partout... - ici c'est Max (Michel Piccoli), il fomente un sale coup, il se sert de Julia/Anna (Romy Schneider) sans la moindre vergogne, il lui faut un flagrant délit - il l'aura - l'histoire est assez moche (mais le réalisateur n'aime pas quand elles sont (trop) belles - qualité française, un peu script doctor (le type qui parvient à boucler un scénario sans de trop grosses ficelles) - assez sympathique pourtant, doué de colères parait-il féroces (il nous a quitté lui aussi, mais en 2000) (premier assistant de Georges Franju sur les Yeux sans visage (1960), ce joyau) - insoupçonnable, planificateur, patient, salaud pourrait-on ajouter tel est le Max - Georges Wilson qui incarne un autre salaud, François Périer et Bernard Fresson - assez donc qualité française, mais en 1971 - la nouvelle vague ? quelle nouvelle vague ? - mais le film est bien (on y croisera Boby Lapointe) - tout à fait ça : Max et les ferrailleurs (Claude Sautet, 1971)

14:43  
Anonymous Anonyme said...

(ah j'ai oublié : au montage, Jacqueline Thiédot, monteuse de pratiquement tous les films de Sautet - ce qui s'appelle une pointure - (partie il y a trois ans...) - ce genre de couple de profession, moi, j'adore)

14:49  

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