(en fait c'est réellement une ordure - en ces temps assez troublés d'exactions policières (signalés par touitte #allo beauvau - filmées par de nombreux héros (l'agression (terroriste, il me semble) de Michel Zecler dernièrement) - (il est bon de rappeler que le P/E* en règle général restera daté) le film dépeint les moeurs de l'un d'entre eux - un flic, dans le genre ACAB - d'autant que l'artiste qui interprète le rôle nous a quitté il y a peu (on l'aimait bien - dans Le Mépris (JLG 1963), dans Habemus papam (Nani Moretti, 2011), dans Mauvais Sang (Léos Carax, 1986) et tant d'autres magnifiques - un peu partout... - ici c'est Max (Michel Piccoli), il fomente un sale coup, il se sert de Julia/Anna (Romy Schneider) sans la moindre vergogne, il lui faut un flagrant délit - il l'aura - l'histoire est assez moche (mais le réalisateur n'aime pas quand elles sont (trop) belles - qualité française, un peu script doctor (le type qui parvient à boucler un scénario sans de trop grosses ficelles) - assez sympathique pourtant, doué de colères parait-il féroces (il nous a quitté lui aussi, mais en 2000) (premier assistant de Georges Franju sur les Yeux sans visage (1960), ce joyau) - insoupçonnable, planificateur, patient, salaud pourrait-on ajouter tel est le Max - Georges Wilson qui incarne un autre salaud, François Périer et Bernard Fresson - assez donc qualité française, mais en 1971 - la nouvelle vague ? quelle nouvelle vague ? - mais le film est bien (on y croisera Boby Lapointe) - tout à fait ça : Max et les ferrailleurs (Claude Sautet, 1971)
(ah j'ai oublié : au montage, Jacqueline Thiédot, monteuse de pratiquement tous les films de Sautet - ce qui s'appelle une pointure - (partie il y a trois ans...) - ce genre de couple de profession, moi, j'adore)
VILLENEUVE D'ASCQ, le samedi 15 février, à 16h, lecture publique en solo, dans le cadre de l'exposition "éd. etc." organisée par l'association "La belle époque" à L'Isolée, Galerie de La Belle Epoque, 17 chemin des Vieux Arbres, Villeneuve d’Ascq (Métro Hôtel de ville). Je lirai en priorité "Chapelet des Plages", un portefolio de poèmes sérigraphiés consacrés aux plages belges, de La Panne à Knokke-Le-Zoute. Entrée libre.
METZ, dans le cadre de Poema, à la librairie "Autour du monde" le 25 avril à 18h30, soirée Dernier Télégramme avec L. Suel et J. Boutonnier
2 Comments:
(en fait c'est réellement une ordure - en ces temps assez troublés d'exactions policières (signalés par touitte #allo beauvau - filmées par de nombreux héros (l'agression (terroriste, il me semble) de Michel Zecler dernièrement) - (il est bon de rappeler que le P/E* en règle général restera daté) le film dépeint les moeurs de l'un d'entre eux - un flic, dans le genre ACAB - d'autant que l'artiste qui interprète le rôle nous a quitté il y a peu (on l'aimait bien - dans Le Mépris (JLG 1963), dans Habemus papam (Nani Moretti, 2011), dans Mauvais Sang (Léos Carax, 1986) et tant d'autres magnifiques - un peu partout... - ici c'est Max (Michel Piccoli), il fomente un sale coup, il se sert de Julia/Anna (Romy Schneider) sans la moindre vergogne, il lui faut un flagrant délit - il l'aura - l'histoire est assez moche (mais le réalisateur n'aime pas quand elles sont (trop) belles - qualité française, un peu script doctor (le type qui parvient à boucler un scénario sans de trop grosses ficelles) - assez sympathique pourtant, doué de colères parait-il féroces (il nous a quitté lui aussi, mais en 2000) (premier assistant de Georges Franju sur les Yeux sans visage (1960), ce joyau) - insoupçonnable, planificateur, patient, salaud pourrait-on ajouter tel est le Max - Georges Wilson qui incarne un autre salaud, François Périer et Bernard Fresson - assez donc qualité française, mais en 1971 - la nouvelle vague ? quelle nouvelle vague ? - mais le film est bien (on y croisera Boby Lapointe) - tout à fait ça : Max et les ferrailleurs (Claude Sautet, 1971)
(ah j'ai oublié : au montage, Jacqueline Thiédot, monteuse de pratiquement tous les films de Sautet - ce qui s'appelle une pointure - (partie il y a trois ans...) - ce genre de couple de profession, moi, j'adore)
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