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mercredi 23 août 2023

Des années 70 aux années 20

Lucien Suel est né en 1948 à Guarbecque dans la vallée de la Lys. Il a publié de nombreux ouvrages de poésie et plusieurs romans.

Autobiographie résumée

Années 70 : Éditeur du magazine The Starscrewer, il traduit et publie Burroughs, Orlovsky, d.a. levy, Bukowski...
Il commence une longue correspondance avec Claude Pélieu qui vit aux Etats-Unis.
Il découvre le Mail Art dans la revue Doc(k)s créée par Julien Blaine.

Années 80 : Création et direction de Radio-Banquise à Isbergues.
Collaborations à La Poire d’Angoisse (textes, poèmes, graphismes, dessins, collages, chroniques) et à L’Invention de la Picardie avec l'écriture justifiée ou arithmogrammatique (vers comptant chacun le même nombre de signes typographiques).
Création de la Station Underground d'Emerveillement Littéraire.
Première performance à base de poésie et de béton : « POESIE/CONCRETE ».
En 1989, lancement de Moue de Veau, mini-revue dada-punk qui présente poèmes express, poèmes trouvés, dessins idiots, poèmes visuels, collages instantanés (plus de 150 poètes produiront un numéro de la Moue, une sorte d’anthologie de la poésie élémentaire, 1111 numéros publiés).

Années 90 : Édition de 23 volumes par la Station Underground d'Emerveillement Littéraire (de Claude Pélieu à Ed Sanders et Christophe Tarkos).
Publications en revues (Java, Action Poétique, L’Odyssée, Poézi Prolétèr, Le Jardin Ouvrier, Le Corridor Bleu...).
Collaboration avec le peintre et graveur britannique William Brown (production de portfolios). Création du groupe Potchük, rock expressionniste, pour chanter, hurler ou murmurer les poèmes (premier CD paru en janvier 1999).

Années 00 : Avec Josiane, ils construisent en trois ans leur maison dans les collines d’Artois.
Lectures publiques, performances poésie-action (Grenoble, Arras, Rennes, Strasbourg, Bruxelles, Maastricht, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Tourcoing, Caen, Angers, Périgueux, Swansea, Cardiff, Londres, Genève, Bordeaux...).
Première résidence d’auteur à Rennes, au Triangle. Ateliers d'écriture. Participation à "cheval23" (poèmes de L. Suel, musique d'Arnaud Mirland).
En octobre 2005, il crée le blog « Silo-Académie 23 » qui ressemble rapidement à une revue littéraire en ligne avec la publication des archives, des traductions, dessins et collages accumulés depuis des années. Il ouvre son blog à d’autres auteurs.
En 2006, lauréat de la Villa Yourcenar, il rassemble son premier journal « Les Versets de la bière » et rédige « Mort d’un jardinier », son premier roman, qui sera publié en 2008 aux éditions de La Table Ronde, suivi en 2009 par « La Patience de Mauricette », roman écrit dans le cadre d’une résidence de six mois dans un service de psychiatrie générale à l’E. P. S. M. d’Armentières.

Années 10 : Ces deux premiers romans paraissent dans la collection Folio Gallimard. En mai 2010, sa traduction du « Livre des esquisses » de Jack Kerouac paraît à La Table Ronde en même temps que l’édition du Rouleau original de « Sur la route » chez Gallimard.
Attiré par la contrainte numérique de 140 signes maximum, il ouvre un compte twitter en juillet 2011 pour y créer des formes brèves.
Parution des « Versets de la bière » au Dernier Télégramme. Nombreuses rencontres en librairies et en médiathèques.
À l’issue d’une autre résidence de trois mois dans l’ancien quartier ouvrier de Fives à Lille, les éditions de La Contre allée publient le livre « D’azur et d’acier ».
Le peintre Jean-Pierre Thomas lui propose de participer à de nombreux livres d’artiste.

Années 20 : Après une parenthèse de deux années consacrées au jardinage, à l’écriture et à la lecture, il reprend ses déplacements  avec la publication de « Rivière » aux éditions Cours toujours, un roman d’amour qui évoque la période créative de la décennie 1965-1975 tout en s’inscrivant dans l’époque contemporaine et les dérives de la modernité.
Il boucle le projet des poèmes express avec le n° 1000 et profite d’une proposition du CIPMarseille pour présenter une conférence-lecture revisitant ses cinquante années de poésie. En 2026, un numéro de la revue « Doc(k)s » pourrait lui être consacré.
En attendant, il est surtout préoccupé par le tri et le classement de ses archives. Il a complètement cessé d’animer des ateliers mais continue avec grand plaisir d’offrir des lectures publiques de ses textes poétiques…

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